Le Martin pêcheur se nourrit principalement de petits poissons.
Mais il peut aussi pêcher des crevettes si le poisson se fait rare, comme c’est le cas actuellement dans la Boutonne. Le niveau de l’eau est très bas et les poissons ont déserté le lieu.
Le Martin pêcheur avale le crustacée en totalité, puis rejette les parties non digérées comme les antennes, la carapace, ou les écailles et arêtes des poissons, sous la forme d’une pelote de rejection.
Apparence : Le grand cormoran est un oiseau de taille moyenne à grande, mesurant généralement entre 77 et 94 centimètres de long. Il a un plumage noir lustré, des yeux bleus, et des pattes palmées. En période de reproduction, les adultes développent des plumes blanches sur les côtés de la tête, appelées aigrettes.
Habitat : Les grands cormorans se trouvent principalement près des étendues d’eau, comme les lacs, les rivières, les estuaires, les marais et les côtes marines. Ils peuvent être observés dans de nombreuses régions du monde, y compris en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et en Afrique.
Comportement alimentaire : Les grands cormorans sont d’excellents plongeurs et chasseurs sous-marins. Ils se nourrissent principalement de poissons, qu’ils capturent en plongeant sous l’eau. Après avoir attrapé un poisson, ils remontent à la surface pour avaler leur proie.
Lors d’une sortie en mer au large de l’ile d’Oléron, organisée par la LPO, j’ai en l’occasion d’être entouré de centaines d’oiseaux marins, principalement des goélands de toutes sortes (marin, leucophée, brun et probablement d’autres).
Il est très difficile d’identifier l’espère exacte, en tenant compte des versions adultes et juvéniles.
Oiseau marin par excellence, c’est le plus grand que l’on peut facilement observer dans les eaux de France métropolitaine.
Le seul site de nidification en France reste les Sept Iles, côtes d’Armor.
« Bassan » est la déclinaison du nom de l’île Bass rock, située dans le Golfe d’Edimbourg. Le Fou de Bassan est en effet originaire du Nord de l’Écosse. Cette île était déjà connue pour sa colonie de fous d’oiseaux au Vème siècle après J.-C.
Cet oiseau adopte une technique unique. Il vole pour repérer un banc de poissons puis, une fois qu’il est trouvé, il plonge en piqué, parfois d’une hauteur de 30 mètres et plus, car il possède une vue particulièrement perçante. Avant de pénétrer dans l’eau, il replie soigneusement ses ailes le long du corps et fend la surface de l’eau sans se blesser, alors même qu’il a pu atteindre la vitesse de 100 km/h. Cela lui permet de traverser le banc de poissons repéré et d’atteindre les 6 à 7 mètres de profondeur, pour remonter enfin fendant de nouveau le banc qui s’est entre-temps reformé, en saisissant au passage sa proie, entièrement consommée une fois que l’oiseau émerge. Il nage très bien grâce à ses pattes palmées. Maquereaux, capelans, sardines ou encore harengs ont sa préférence. C’est entre 400 et 700 g de poissons qu’un Fou de Bassan consomme chaque jour.
Sa tête est colorée de jaune sur l’arrière, souvent de façon plus vive pendant la saison de reproduction. Son cou est assez long et puissant. Son bec est solide, dessinant une forme pointue s’insérant parfaitement dans le prolongement des courbes de la tête. Ses yeux, coloré d’un bleu très clair, sont également caractéristiques et peu communs. Même posé, le corps de l’animal présente une silhouette fine, élégante et élancée. Ses longues ailes blanches sont noires aux extrémités.
Le succès n’est pas systématique, par contre, l’action est vraiment très rapide, environ 2 secondes entre la plongée et la sortie de l’eau.
Cette activité requiert de la préparation (positionner l’affut par rapport à la lumière), de la patience mais aussi de la chance.
Je ne montre que les images réussies. Bien souvent, l’oiseau plonge alors que je regarde ailleurs, ou à un endroit distant de la zone sous sa branche et alors la mise au point ne peut pas être corrigée.
Pour obtenir ces images, j’ai été obligé de déroger à l’éthique de la photographie animalière, qui consiste à ne rien modifier dans l’environnement.
Cette séance de prise de vue ne devrait pas avoir perturbé le MP qui a pu se nourrir de 4 petits poissons en deux heures.
Il n’a pas changé son habitude de se poser sur une branche au dessus de l’eau, de guetter aux alentours, puis de plonger en moins de 2 secondes pour retourner avaler sa proie sur son perchoir.
Le MP ne semblait pas spécifiquement attiré par le bassin, puisque je l’ai vu plonger à plusieurs reprises dans l’eau à coté.
Je voulais obtenir une image du martin pêcheur qui saisit sa proie sous l’eau.
Pour cela, j’aurai dû utiliser une technique de prise de vue sous marine, mais bien trop compliquée à mettre en place.
J’ai opté pour un bassin transparent dans lequel j’ai déposé quelques petits poissons. (à gauche sur l’image)
Mon affut est à environ 7 mètres.
Cela m’a permis de saisir la capture du poisson par transparence.
L’accouplement du moineau domestique (Passer domesticus) est un processus intéressant et crucial dans leur cycle de reproduction. Le moineau domestique est l’un des oiseaux les plus communs et répandus dans le monde, et son comportement reproducteur est relativement bien étudié.
L’accouplement chez les moineaux domestiques a lieu pendant la saison de reproduction, qui varie en fonction de la région géographique et des conditions climatiques locales. En général, la saison de reproduction se situe au printemps et en été, lorsque les ressources alimentaires sont abondantes, offrant ainsi aux oiseaux de meilleures chances de survie pour eux et leur progéniture.
Le processus d’accouplement commence par des comportements de parade nuptiale, où les mâles cherchent à attirer l’attention des femelles. Ces comportements peuvent inclure des chants complexes, des displays visuels avec des mouvements de tête et de queue, ainsi que des parades en vol. Les mâles cherchent à montrer leur vitalité, leur force et leur capacité à fournir des ressources pour la future couvée.
Lorsque la femelle est attirée par le mâle, les deux partenaires commencent à se rapprocher. Ils peuvent établir des liens en se nourrissant ensemble ou en construisant un nid. Le moineau domestique est monogame pendant la saison de reproduction, ce qui signifie qu’un mâle et une femelle formeront une paire pour cette période. Cependant, il n’est pas rare que certaines unions soient temporaires.
Une fois que la paire s’est formée, les moineaux domestiques s’engagent dans l’acte d’accouplement proprement dit. Cela se produit généralement dans le nid ou à proximité. L’accouplement est un événement court mais crucial pour le transfert du sperme du mâle vers la femelle.
Après l’accouplement, la femelle pondra une série d’œufs dans le nid. Le nombre d’œufs varie généralement entre 2 et 8, mais cela peut dépendre de facteurs tels que la disponibilité des ressources alimentaires et les conditions environnementales. Les œufs seront couvés par la femelle, le mâle pouvant également contribuer à cette tâche. Après l’éclosion, les parents nourrissent et protègent ensemble leurs oisillons jusqu’à ce qu’ils soient prêts à quitter le nid.
Il est important de noter que bien que le comportement général d’accouplement chez les moineaux domestiques soit similaire, il peut y avoir des variations dans le comportement en fonction de l’individu, de l’environnement et d’autres facteurs. Les observations scientifiques ont permis de mieux comprendre ces processus, mais il reste encore beaucoup à apprendre sur la biologie et le comportement de cette espèce fascinante.