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Plongeons du Martin-pêcheur

Voici encore des images fascinantes.

Le succès n’est pas systématique, par contre, l’action est vraiment très rapide, environ 2 secondes entre la plongée et la sortie de l’eau.

Cette activité requiert de la préparation (positionner l’affut par rapport à la lumière), de la patience mais aussi de la chance.

Je ne montre que les images réussies. Bien souvent, l’oiseau plonge alors que je regarde ailleurs, ou à un endroit distant de la zone sous sa branche et alors la mise au point ne peut pas être corrigée.

Je ne m’en lasse pas !

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Plongeon sub aquatique du martin pêcheur

Pour obtenir ces images, j’ai été obligé de déroger à l’éthique de la photographie animalière, qui consiste à ne rien modifier dans l’environnement.

Cette séance de prise de vue ne devrait pas avoir perturbé le MP qui a pu se nourrir de 4 petits poissons en deux heures.

Il n’a pas changé son habitude de se poser sur une branche au dessus de l’eau, de guetter aux alentours, puis de plonger en moins de 2 secondes pour retourner avaler sa proie sur son perchoir.

Le MP ne semblait pas spécifiquement attiré par le bassin, puisque je l’ai vu plonger à plusieurs reprises dans l’eau à coté.

Je voulais obtenir une image du martin pêcheur qui saisit sa proie sous l’eau.

Pour cela, j’aurai dû utiliser une technique de prise de vue sous marine, mais bien trop compliquée à mettre en place.

J’ai opté pour un bassin transparent dans lequel j’ai déposé quelques petits poissons. (à gauche sur l’image)

Mon affut est à environ 7 mètres.

Cela m’a permis de saisir la capture du poisson par transparence.

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Accouplement de moineaux domestiques

L’accouplement du moineau domestique (Passer domesticus) est un processus intéressant et crucial dans leur cycle de reproduction. Le moineau domestique est l’un des oiseaux les plus communs et répandus dans le monde, et son comportement reproducteur est relativement bien étudié.

L’accouplement chez les moineaux domestiques a lieu pendant la saison de reproduction, qui varie en fonction de la région géographique et des conditions climatiques locales. En général, la saison de reproduction se situe au printemps et en été, lorsque les ressources alimentaires sont abondantes, offrant ainsi aux oiseaux de meilleures chances de survie pour eux et leur progéniture.

Le processus d’accouplement commence par des comportements de parade nuptiale, où les mâles cherchent à attirer l’attention des femelles. Ces comportements peuvent inclure des chants complexes, des displays visuels avec des mouvements de tête et de queue, ainsi que des parades en vol. Les mâles cherchent à montrer leur vitalité, leur force et leur capacité à fournir des ressources pour la future couvée.

Lorsque la femelle est attirée par le mâle, les deux partenaires commencent à se rapprocher. Ils peuvent établir des liens en se nourrissant ensemble ou en construisant un nid. Le moineau domestique est monogame pendant la saison de reproduction, ce qui signifie qu’un mâle et une femelle formeront une paire pour cette période. Cependant, il n’est pas rare que certaines unions soient temporaires.

Une fois que la paire s’est formée, les moineaux domestiques s’engagent dans l’acte d’accouplement proprement dit. Cela se produit généralement dans le nid ou à proximité. L’accouplement est un événement court mais crucial pour le transfert du sperme du mâle vers la femelle.

Après l’accouplement, la femelle pondra une série d’œufs dans le nid. Le nombre d’œufs varie généralement entre 2 et 8, mais cela peut dépendre de facteurs tels que la disponibilité des ressources alimentaires et les conditions environnementales. Les œufs seront couvés par la femelle, le mâle pouvant également contribuer à cette tâche. Après l’éclosion, les parents nourrissent et protègent ensemble leurs oisillons jusqu’à ce qu’ils soient prêts à quitter le nid.

Il est important de noter que bien que le comportement général d’accouplement chez les moineaux domestiques soit similaire, il peut y avoir des variations dans le comportement en fonction de l’individu, de l’environnement et d’autres facteurs. Les observations scientifiques ont permis de mieux comprendre ces processus, mais il reste encore beaucoup à apprendre sur la biologie et le comportement de cette espèce fascinante.

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Livre photo

J’ai sélectionné les meilleurs clichés de martin pêcheur et les ai réunies dans un livre créé par CEWE.

J’ai parcouru de nombreux avis sur le web et ai sélectionné cet éditeur. Je sui très satisfait de la qualité du produit, avec un parfait respect des couleurs, ce qui est essentiel en photographie.

Le logiciel de création proposé est très simple et utilise une IA pour optimiser la mise en page.

livre CEWE
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Largage !

Un goéland railleur surpris en plein largage !

Je suivais des oiseaux en bord de mer, à Fouras (17) et ai découvert plus tard sur mon écran cette scène qui bien que banale, est assez rare à observer.

J’ai utilisé le mode rafale à 20 fps, et le hasard a fait le reste.

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Deux martins pêcheurs en vol

Il est rare d’observer deux mâles dans le même territoire, sans comportement d’agression ou intimidation.

Les deux oiseaux se sont croisés sans aucune interaction.

martin pêcheur
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Plongeon (raté) du martin pêcheur

encore une fois, après deux heures dans mon affut au bord de la Boutonne, le matin vers 8-10 h, j’ai pu assister à un plongeon d’un mâle, qui est resté environ 15 minutes à guetter sur une branche.

Mais … le Martin a (encore) raté sa proie.

Cela m’amène à réfléchir sur les chiffres retrouvés sur différent sites web, émanent d’organismes sérieux, qui annoncent un pourcentage de succès entre 60 et 80% dans une profondeur n’excédant pas 20 cm d’eau.

Je ne peux pas établir de statistique avec un nombre d’observations trop limitées, mais ne n’ai, en dans ans, observé qu’une seule sortie de l’eau avec un (ou deux !) poisson.

J’ai bien sur observé et photographié des martins avec une proie dans le bec, en vol ou posé, mais la scène du plongeon n’était pas dans mon champ d’observation.

En août, il ne semble pas avoir de 3ème couvée. Le martin se nourrit une fois par heure environ, et souvent bien loin de mon affut.

En période de nourrissage, le couple pêche environ 200 poissons par jour pour nourrir ses petits. Mais il faut localiser le nid !

Vous l’aurez compris, cette quête photographique est un défi, avec un facteur chance très élevé, même si les conditions d’observation sont à chaque fois préparées.

Cela fait bien fonctionner mon ascenseur émotionnel !

J’ai trouvé une explication qui semble rationnelle :

Cette saison, depuis Avril, j’observe probablement des oiseaux encore jeunes (même si leurs pattes sont déjà bien rouges). Ces oiseaux sont en cours d’apprentissage et leur taux d’échec est supérieur à celui des adultes.

Je poursuivrai mes observations en Septembre pour vérifier que le taux de réussite augmente avec l’expérience.

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Martin pêcheur : expulsion

Le Martin Pêcheur est un chasseur solitaire.

Il règne sur un territoire de 1500 m2 qu’il défend en émettant un cri strident en vol.

L’intrus est vite expulsé, surtout si celui-ci vient de subtiliser une crevette !

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Le plongeon du martin pêcheur

Le plongeon du martin-pêcheur est un comportement typique de cette petite espèce d’oiseau, connue pour sa vivacité et sa capacité à attraper des poissons dans les cours d’eau. Voici une description de ce plongeon :

  1. Repérage de la proie : Avant de plonger, le martin-pêcheur observe attentivement la surface de l’eau depuis une branche surplombant le cours d’eau ou depuis un perchoir à proximité. Son bec pointu et effilé est particulièrement adapté pour cette tâche de repérage.
  2. Plongée rapide : D’un coup, le martin-pêcheur se laisse tomber dans l’eau, en adoptant une position fuselée. Il effectue cette descente en piqué avec une rapidité étonnante, capable d’atteindre une vitesse de 80 km/h. Les ailes sont plaquées contre son corps, ce qui réduit la résistance de l’air pendant la plongée.
  3. Submersion : Une fois sous l’eau, le martin-pêcheur utilise ses ailes pour se propulser plus profondément. Ses pattes, étroitement resserrées contre son corps, lui servent de gouvernail pour le diriger vers la proie. Sa vue est particulièrement bien adaptée à la vision sous-marine, lui permettant de repérer les poissons avec précision.
  4. Capture de la proie : Lorsqu’il repère un poisson, le martin-pêcheur ouvre rapidement son bec pour l’attraper. Son bec puissant est spécialement conçu pour saisir les proies glissantes et les poissons nageant rapidement.
  5. Il saisit de préférence des petits poissons de 3 à 7 cm de longueur.
  6. En 2ème intention, il choisit des crevettes et écrevisses ou des grenouilles, éventuellement des lézards ou des insectes aquatiques..
  7. Sortie de l’eau : Une fois qu’il a capturé sa proie, le martin-pêcheur remonte rapidement à la surface, toujours en utilisant ses ailes pour s’aider dans son ascension.
  8. Retour au perchoir : Une fois hors de l’eau, le martin-pêcheur retourne généralement sur son perchoir pour déguster sa prise. Il peut également la frapper contre une branche pour l’assommer avant de l’engloutir.

Ce processus se déroule en quelques secondes, montrant la grande agilité et la maîtrise du martin-pêcheur dans son environnement aquatique. C’est un spectacle fascinant à observer pour les amoureux de la nature.

Il est décrit un taux de succès dépassant les 80% pour une profondeur d’eau inférieure à 20 cm.

Or, mes propres observations sont moins optimistes : beaucoup de photos montrent que le martin pêcheur ressort bredouille dans environ 2/3 des cas.

Pourtant, l’eau de la rivière Boutonne est très claire, sans une ride.