Le plongeon du martin pêcheur

Le plongeon du martin-pêcheur est un comportement typique de cette petite espèce d’oiseau, connue pour sa vivacité et sa capacité à attraper des poissons dans les cours d’eau. Voici une description de ce plongeon :

  1. Repérage de la proie : Avant de plonger, le martin-pêcheur observe attentivement la surface de l’eau depuis une branche surplombant le cours d’eau ou depuis un perchoir à proximité. Son bec pointu et effilé est particulièrement adapté pour cette tâche de repérage.
  2. Plongée rapide : D’un coup, le martin-pêcheur se laisse tomber dans l’eau, en adoptant une position fuselée. Il effectue cette descente en piqué avec une rapidité étonnante, capable d’atteindre une vitesse de 80 km/h. Les ailes sont plaquées contre son corps, ce qui réduit la résistance de l’air pendant la plongée.
  3. Submersion : Une fois sous l’eau, le martin-pêcheur utilise ses ailes pour se propulser plus profondément. Ses pattes, étroitement resserrées contre son corps, lui servent de gouvernail pour le diriger vers la proie. Sa vue est particulièrement bien adaptée à la vision sous-marine, lui permettant de repérer les poissons avec précision.
  4. Capture de la proie : Lorsqu’il repère un poisson, le martin-pêcheur ouvre rapidement son bec pour l’attraper. Son bec puissant est spécialement conçu pour saisir les proies glissantes et les poissons nageant rapidement.
  5. Il saisit de préférence des petits poissons de 3 à 7 cm de longueur.
  6. En 2ème intention, il choisit des crevettes et écrevisses ou des grenouilles, éventuellement des lézards ou des insectes aquatiques..
  7. Sortie de l’eau : Une fois qu’il a capturé sa proie, le martin-pêcheur remonte rapidement à la surface, toujours en utilisant ses ailes pour s’aider dans son ascension.
  8. Retour au perchoir : Une fois hors de l’eau, le martin-pêcheur retourne généralement sur son perchoir pour déguster sa prise. Il peut également la frapper contre une branche pour l’assommer avant de l’engloutir.

Ce processus se déroule en quelques secondes, montrant la grande agilité et la maîtrise du martin-pêcheur dans son environnement aquatique. C’est un spectacle fascinant à observer pour les amoureux de la nature.

Il est décrit un taux de succès dépassant les 80% pour une profondeur d’eau inférieure à 20 cm.

Or, mes propres observations sont moins optimistes : beaucoup de photos montrent que le martin pêcheur ressort bredouille dans environ 2/3 des cas.

Pourtant, l’eau de la rivière Boutonne est très claire, sans une ride.

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