Plusieurs espèces sont présentes dans nos jardins.
La mésange charbonnière, avec sa calotte noire
La mésange bleue avec sa calotte bleue
La mésange ou orite à longue queue, plus rare et plus furtive.






Ce passereau est un habitué de nos jardins.
Peu farouche, il se laisse approcher sans affut à quelques mètres, à condition de ne pas trop bouger.
Le mâle est reconnaissable par son plastron orangé (il sera nommé « rouge » gorge au moyen âge, alors que la femelle ne possède pas de plastron coloré.
Son régime alimentaire granivore et insectivore lui permet de ne pas migrer en hiver.
La frégate est une réplique d’un navire de guerre construit par Pierre le grand en 1703 afin d’assurer la défense de Saint Pétersbourg.
Elle a été construite en 1999 et bat pavillon russe.
Actuellement amarrée dans le port de la Rochelle, en face de l’aquarium, vous pouvez la visiter à quai ou participer à une sortie en mer avec toutes voiles dehors.
En trois heures, vous pourrez découvrir la marine à voile d’autrefois, dans une ambiance conviviale.
Les deux premières images ont été prises dans la réserve de la baie de l’aiguillon.
Les suivantes ont été prises dans la réserve de Moeze Oléron, près de la ferme des tannes.
Mesurant 13-14 cm pour un poids de 14 à 22 grammes, ce passeraud ressemble au rougegorge plus connu.
Mais il se différencie par la présence d’une tache bleue sur son plastron, centrée par un » miroir » blanc, pour le mâle.
La femelle possède un plastron blanc grisâtre.
Luscinia svecica namnetum est la sous espèce présente sur le littoral atlantique.
La meilleure période pour l’observer est le début du mois d’avril.
En effet, le mâle arrive et marque son territoire en chantant. Lorsque le territoire est défini, la femelle le rejoint et il ne chante plus autant.
C’est l’occasion de l’observer avec le bec grand ouvert, l’intérieur de la bouche coloré en jaune vif.
Cet oiseau n’est pas farouche. Aucun affut n’est nécessaire. Il suffit de ne pas trop bouger. Comme pour tous les oiseaux, la période la plus active est le matin, après le jeune nocturne.
Il peut être approché à 5 mètres facilement.
matériel : Olympus OM D M1 avec 100-400 mm Zuiko sur monopole manfrotto et rotule pendulaire.
Je suis Nicolas Holzapfel, 63 ans
Je réside en Charente maritime, près de Saint-Jean d’Angely.
Médecin hospitalier, je suis aussi passionné de photographie depuis plus de 50 ans.
J’ai tour à tour découvert de nombreux sujets, allant de la macro en passant par la photo aérienne, astronomique, mais aussi les sports mécaniques, le paysage, les portraits et plus encore.
Depuis trois ans, je me concentre sur la photo animalière ornithologique, profitant de la très riche région de Charente maritime, et visite cet environnement vu du ciel à l’aide d’un drone.
Dans ce blog, je vous ferai partager mes découvertes, avec comme fil rouge la pédagogie.
Derrière une image sa cache souvent une préparation documentaire, technique que je partagerai avec vous.
J’utilise du matériel Olympus pour plusieurs raisons :
Le format 4/3 me semble parfaitement adapté aux images que je prends, principalement des portraits d’animaux. Le format standard me semble trop large et plus adapté aux paysages.
Le pixel mapping intégré dans tous les firmware de la marque. Cette fonction permet de corriger le problème inévitable des pixels morts, existant sur tous les capteurs, même neufs. Il est désagréable de trouver des points toujours au même endroit, qu’il faut nettoyer à l’aide d’un logiciel.
Le nettoyage du capteur à ultrasons. Le problème des poussières qui se déposent sur le capteur existe depuis l’invention de la photographie numérique. Le nettoyage manuel du capteur est possible, mais délicat et risqué. La manipulation doit être répétée régulièrement. Plus le capteur est grand, plus le phénomène est fréquent. Avec un nettoyage par ultrasons à chaque démarrage du boitier, le capteur reste toujours propre. En 15 ans d’utilisation, je n’ai jamais nettoyé un seul capteur de mes différents boîtiers. Avant, avec mes boitiers Canon, je devais les nettoyer au moins une fois par mois sous peine de retrouver des taches identiques sur toutes mes images.
Le capteur plus petit autorise la construction de boitiers plus compacts, plus légers, et des objectifs allégés dans les mêmes proportions. Lorsqu’on utilise des longues focales, cela fait vraiment la différence.
Le capteur petit format a un coefficient multiplicateur de 2, ce qui signifie qu’un objectif de 50 mm de focale devient un 100 mm. Un télé zoom 100-400 mm devient alors un 200-800 mm ! de quoi faire de la vrai chasse photo.
Le capteur plus petit est en théorie moins riche en pixels, mais 12 mp suffisent largement pour une diffusion web ou une impression jusqu’au format A4.
Ces capteurs produisent un grain numérique un peu plus important que les capteurs pleins format, mais ce problème est maintenant très bien corrigé par de nombreux logiciels. J’utilise dxo pureraw 2 qui est un des meilleurs logiciel de traitement des fichiers RAW. Ce logiciel ne se contente pas de presque supprimer le bruit numérique, mais il corrige les défauts des images à l’aide d’algorithmes spécifiques à chaque couple boitier – objectif. Il est d’une redoutable efficacité.
Vous l’avez compris, je suis fermement convaincu qu’Olympus, désormais OM System, apporte un vrai plus pour la photographie, surtout pour la photo animalière avec de longues focales.
Nouveau depuis le 26 avril 2023 :
J’ai été bluffé par la pertinence des réponses de ChatGPT et ai désormais confié à cette IA le soin de rédiger certains de mes commentaires d’articles.
Certains penseront que je cède à la paresse, mais je préfère penser que je choisi la modernité.
Je suis persuadé que cette manière de travailler deviendra le standard très rapidement, alors, autant commencer tout de suite !
N’hésitez pas à commenter mes sujets, je vous répondrai avec plaisir.
Photographiquement,
Nicolas
Le Martin pêcheur est, selon moi, le plus bel oiseau de notre région, mais aussi le plus difficile à photographier.
ll faut d’abord choisir un lieu. L’oiseau se nourrit de petits poissons, mais aussi de grenouilles ou d’écrevisses.
l recherche de l’eau claire, avec peu de courant, peu profonde et très propre.
Il a besoin de perchoirs, petites branches à un mètre environ de la surface, pour observer. Parfois, il chasse en vol, mais ceci est rare. Il a besoin d’une branche un peu épaisse pour assommer son poisson avant le l’avaler.
En cas de vent, il ne vole pas car l’eau devient trouble.
Après avoir repéré une zone, ll faut attendre et écouter.
L’oiseau émet un cri très aigu et bref, lors de son vol.
L’oiseau émet un cri très aigu et bref, lors de son vol.
Une fois entendu, il faut l’apercevoir voler en rase motte au dessus de l’eau, telle une flèche bleue.
Son territoire est d’environ 1,5 km2; il revient environ toutes les demi heures sur la même zone.
A chaque passage, il faut essayer de voir ou il va se poser, sur une branche pour chasser ou entrer dans son nid.
L’oiseau creuse un terrier sur la berge de la rivière, à moins de un mètre au dessus de la surface. Il recherche une paroi meuble, sablonneuse.
J’ai découvert un terrier creusé dans une souche de peuplier couché par le vent.
Une fois le nid ou la branche repéré, les prises de vues peuvent commencer.
L’oiseau est très craintif, alors il faut se cacher dans un affut.
J’utilise une tente avec un siège, rapidement montrable et démontable.
Une fois installé, il ne faut plus bouger pendant 30 à 60 minutes, et… attendre !
Toute cette préparation m’a pris trois mois avant de prendre ma première photo.
Il faut arriver tôt, vers 7h, au lever du soleil, juste avant que l’oiseau commence à chasser. Il est préférable qu’il ne me voie pas entrer dans l’affut.
En moyenne, je reste 2 heures, et souvent je rentre bredouille.
Mais alors que l’oiseau s’habitue à la présence de mon affut, celui s’offre en spectacle et m’offre le plus beau des cadeaux : il se laisse photographier pendant quelques secondes avant de s’envoler.
Vous l’aurez compris, les images ci-dessous sont le résultat de très nombreuses heures de patience, de frustrations mais aussi de grand bonheur.
J’ai utilisé pour ces images :
boitier OM D M1 avec télé sigma 300mm 5,6 ou zuiko 100-400 mm sans multiplicateur.
monopode ou pied avec rotule pendulaire indispensable pour soutenir le matériel lourd pendant des heures.
logiciel DXO pureraw 2 pour réduire le grain numérique; en effet, les conditions lumineuses en sous bois rendent l’usage d’ISO élevés, jusqu’à 6400, pour maintenir une vitesse suffisante (1/1500 environ).