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Deux martins pêcheurs en vol

Il est rare d’observer deux mâles dans le même territoire, sans comportement d’agression ou intimidation.

Les deux oiseaux se sont croisés sans aucune interaction.

martin pêcheur
kingfisher
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Plongeon (raté) du martin pêcheur

encore une fois, après deux heures dans mon affut au bord de la Boutonne, le matin vers 8-10 h, j’ai pu assister à un plongeon d’un mâle, qui est resté environ 15 minutes à guetter sur une branche.

Mais … le Martin a (encore) raté sa proie.

Cela m’amène à réfléchir sur les chiffres retrouvés sur différent sites web, émanent d’organismes sérieux, qui annoncent un pourcentage de succès entre 60 et 80% dans une profondeur n’excédant pas 20 cm d’eau.

Je ne peux pas établir de statistique avec un nombre d’observations trop limitées, mais ne n’ai, en dans ans, observé qu’une seule sortie de l’eau avec un (ou deux !) poisson.

J’ai bien sur observé et photographié des martins avec une proie dans le bec, en vol ou posé, mais la scène du plongeon n’était pas dans mon champ d’observation.

En août, il ne semble pas avoir de 3ème couvée. Le martin se nourrit une fois par heure environ, et souvent bien loin de mon affut.

En période de nourrissage, le couple pêche environ 200 poissons par jour pour nourrir ses petits. Mais il faut localiser le nid !

Vous l’aurez compris, cette quête photographique est un défi, avec un facteur chance très élevé, même si les conditions d’observation sont à chaque fois préparées.

Cela fait bien fonctionner mon ascenseur émotionnel !

J’ai trouvé une explication qui semble rationnelle :

Cette saison, depuis Avril, j’observe probablement des oiseaux encore jeunes (même si leurs pattes sont déjà bien rouges). Ces oiseaux sont en cours d’apprentissage et leur taux d’échec est supérieur à celui des adultes.

Je poursuivrai mes observations en Septembre pour vérifier que le taux de réussite augmente avec l’expérience.

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Martin pêcheur : expulsion

Le Martin Pêcheur est un chasseur solitaire.

Il règne sur un territoire de 1500 m2 qu’il défend en émettant un cri strident en vol.

L’intrus est vite expulsé, surtout si celui-ci vient de subtiliser une crevette !

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Le plongeon du martin pêcheur

Le plongeon du martin-pêcheur est un comportement typique de cette petite espèce d’oiseau, connue pour sa vivacité et sa capacité à attraper des poissons dans les cours d’eau. Voici une description de ce plongeon :

  1. Repérage de la proie : Avant de plonger, le martin-pêcheur observe attentivement la surface de l’eau depuis une branche surplombant le cours d’eau ou depuis un perchoir à proximité. Son bec pointu et effilé est particulièrement adapté pour cette tâche de repérage.
  2. Plongée rapide : D’un coup, le martin-pêcheur se laisse tomber dans l’eau, en adoptant une position fuselée. Il effectue cette descente en piqué avec une rapidité étonnante, capable d’atteindre une vitesse de 80 km/h. Les ailes sont plaquées contre son corps, ce qui réduit la résistance de l’air pendant la plongée.
  3. Submersion : Une fois sous l’eau, le martin-pêcheur utilise ses ailes pour se propulser plus profondément. Ses pattes, étroitement resserrées contre son corps, lui servent de gouvernail pour le diriger vers la proie. Sa vue est particulièrement bien adaptée à la vision sous-marine, lui permettant de repérer les poissons avec précision.
  4. Capture de la proie : Lorsqu’il repère un poisson, le martin-pêcheur ouvre rapidement son bec pour l’attraper. Son bec puissant est spécialement conçu pour saisir les proies glissantes et les poissons nageant rapidement.
  5. Il saisit de préférence des petits poissons de 3 à 7 cm de longueur.
  6. En 2ème intention, il choisit des crevettes et écrevisses ou des grenouilles, éventuellement des lézards ou des insectes aquatiques..
  7. Sortie de l’eau : Une fois qu’il a capturé sa proie, le martin-pêcheur remonte rapidement à la surface, toujours en utilisant ses ailes pour s’aider dans son ascension.
  8. Retour au perchoir : Une fois hors de l’eau, le martin-pêcheur retourne généralement sur son perchoir pour déguster sa prise. Il peut également la frapper contre une branche pour l’assommer avant de l’engloutir.

Ce processus se déroule en quelques secondes, montrant la grande agilité et la maîtrise du martin-pêcheur dans son environnement aquatique. C’est un spectacle fascinant à observer pour les amoureux de la nature.

Il est décrit un taux de succès dépassant les 80% pour une profondeur d’eau inférieure à 20 cm.

Or, mes propres observations sont moins optimistes : beaucoup de photos montrent que le martin pêcheur ressort bredouille dans environ 2/3 des cas.

Pourtant, l’eau de la rivière Boutonne est très claire, sans une ride.